La bataille entre Guillaume Soro , président démissionnaire de l'Assemblée nationale de la Côte d'Ivoire , actuel vice-président et candidat à la présidence de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) , et son successeur Amadou Soumahoro , également intéressé par le perchoir de cette institution , est condamnée par la grande partie des africains . Les candidatures croisées de ces deux hommes font honte à l'Afrique .
Selon , l’article 10.5 des textes fondateurs de l’Apf , étant son actuel vice-président, Guillaume Soro devrait occuper le poste de la présidence de l'institution pour les deux prochaines années . Cependant, sa démission de la présidence de l'assemblée nationale ivoirienne , le 8 février, a tout changé . Depuis, son successeur Amadou Soumahoro fait tout pour le lui ravir, avec le soutien du chef de l’État Alassane Ouattara , au motif qu’il n’est plus le président du Parlement ivoirien. Ce dernier estime que Soro Guillaume n’a pas réussi à faire porter sa candidature "par une section nationale, ce qui est un prérequis " . Il ne peut pas donc se porter candidat à la présidence de l’Apf .
Soro Guillaume a déjà fait appel à un cabinet d’avocats français pour défendre sa cause.
Cette situation qui illustre les conditions socio-politiques actuelles en Côte d'Ivoire fait "courir le risque d’une crise" .
" Les médiations, y compris celle du Sénégalais Moustapha Niasse, ont échoué, les rivaux ayant refusé de se rencontrer. Le prochain président de l’Apf doit être choisi, le 9 juillet 2019, à Abidjan, où les organisateurs redoutent que les tensions, déjà vives, ne soient décuplées. Une mission d’évaluation a été dépêchée sur place à la dernière minute, afin d’évaluer le risque et d’envisager, le cas échéant, changer le lieu et la date de la réunion " , révèle Jeune Afrique (J.A) .
Selon Jeune Afrique, dans sa publication de cette semaine, l'institution a lancé un " appel à une autre " candidature non ivoirienne " , afin de départager les deux (2) rivaux .
"Un appel à candidature non ivoirienne à la présidence de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (Apf) a été lancé au sein de l’institution », informe l’hebdomadaire. Qui revient sur le sommet régional tenu à Rabat, du 14 au 16 juin 2019, marqué notamment par la bataille entre Soro et Amadou Soumahoro, tous les deux ayant postulé.
L’entêtement de l’un et de l’autre à occuper, coûte que coûte, la présidence de l’Apf au risque de salir l'image de leur pays "prouve l'égoïsme et le manque de patriotisme des dirigeants africains " , selon des internautes .
" L'égoïsme , le manque de patriotisme et la cupidité des dirigeants africains conduisent toujours à l'humiliation de l'Afrique . Comment comprendre que des autorités d'un pays se rabaissent ainsi pour la présidence d'une institution étrangère? Elles ne pensent qu'à leurs intérêts égoïstes pendant que nous souffrons . La honte ! " , fustige un internaute .
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