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Édito : Afrique , un continent sous emprise totale




¶L'Afrique, un continent sous emprise totale, le noir, un être pris en otage au sein de l'idéologie de la suprématie raciale blanche !

{Pourquoi suis-je attaqué ? Parce que le noir est instrumentalisé à ne plus jamais penser librement}


Le complexe d'infériorité est mal défini, si l'on pense que c'est uniquement le sentiment d'être inférieur à l'autre !

L'individu garde le sentiment d'être inférieur dans la profondeur de sa subconscience. Brûlé de nostalgie de renverser la tendance, il cherche à se frayer un passage hors du chemin, sur lequel marche l'adversaire, où il a été avant de se faire catapulter au beau milieu des ténèbres. Le refus d'accorder du crédit à une réflexion en phase avec celle de la partie adverse est le plus grand complexe d'infériorité qui ait jamais atteint le noir.


Penser de nous-mêmes, c'est adapter notre réflexion de telle sorte qu'on puisse anticiper les agressions, dans la pensée comme dans les actes, commises à notre encontre.

Mais à cela, il faut être prêt à tout. La colonisation déforme la mentalité du colonisé et installe en lui des réflexes de subordination, cette façon de perdre confiance en soi, qui englobent tout le mal que nous avions subi. Quant à l'impérialisme, il finit par faire de l'occupant un charognard, qui vit grâce au butin des autres, un parasite qui vit dans le corps d'un autre. Lui finit par se convaincre d'être le plus fort et doit dominer l'autre. L'autre regarde sans rien faire.

Cette relation déséquilibrée finit tout de même à s'inscrire dans la logique des relations colon-colonisé !


Le mal est profond et est d'une envergure démesurément vaste, l'ascension de l'œuvre d'aliénation du noir est à son summum.

Pour comprendre, posons nous la question du pourquoi les noirs passent leur temps sur un réseau social, la propriété d'un blanc, à revendiquer leur humanité sur un éventail de concepts : nous sommes noirs et fiers, nous sommes noirs et beaux, l'Égypte est noire et africaine, nous sommes les maîtres de la civilisation... ...Mais dans la vie réelle rien n'est changé, tout est intact. Hollywood continue de produire des films avec des Pharaons blancs, et des esclaves et serviteurs noirs, les noirs continuent à se blanchir et porter les cheveux des autres, pour être reine de l'univers, la femme noire doit avoir un teint dilué catastrophiquement, une dilution chaotique du noir par le blanc, la Grèce continue d'être saluée comme le berceau de la civilisation humaine, le mythe du miracle grec continue d'être alimenté jusque même chez nous, aucun nom de savant noir de l'antiquité n'a pas survécu...


Après presque un siècle d'indépendance, l'Afrique continue à comporter 1000 portes d'entrée non gardées.

Pour déstabiliser n'importe quel régime dans un pays africain, une puissance impérialiste utilisera un autre pays africain comme base arrière. Il s'est passé ainsi avec kwame nkrumah, sékou touré et beaucoup d'autres. L'orgueil et la fierté folle nous empêche d'harmoniser nos politiques et d'être une seule nation. Cette idéologie d'une diversité ethnique, soulevée par la propagande impérialiste, maintient à l'intact les barrières psychologiques dans la conscience des africains. On parle d'intégration africaine, on fustige la maltraitance des noirs dans les pays occidentaux et arabes, mais des africains souffrent dans d'autres pays africains. Ce concept État-Nation, que la colonisation nous a légué, n'a jamais pu être transcendé par les africains.


La majorité des dirigeants africains sont des marionnettes qui s'occupent au fleurissement de la plantation qu'ils sont chargés de garder.

C'est l'Occident qui porte au pouvoir. Nous, le peuple africain que sommes nous, si c'est eux qui élisent au pouvoir des sales pervers, qui contribuent à notre déchéance, et que nous sommes l'électorat ?!? Si c'est eux qui décident, c'est nous qui exécutons. Alors sommes-nous des marionnettes, nous peuple africain ?!?


Le mal est trop profond.

Les instruments pour nous soumettre sont sur place : les lieux de culte, leurs écoles, leurs médias, leurs langues, leur culture...

L'image du noir réfractaire à la civilisation continue d'être affichée partout. Quoiqu'on puisse devenir, quoiqu'on puisse faire, étant noirs, ils nous considèrent toujours pour des singes. À quoi sert-il à un africain d'aller se poser sur des bancs universitaires pendant 5 ans, ayant les fesses aplaties, pour apprendre une foutue langue coloniale ?!?

Pourquoi les noirs se spécialisent dans des langues européennes ?!? C'est quoi cette mentalité réductrice ?!?


...


Enfin notre attachement au culte.

Savons-nous de quoi vivaient nos ancêtres avant que les autres ne décident de nous exterminer, nous réduire au néant...?!?

Nous restons convaincus que plus nous prions, moins nous souffrons. Un prince arabe amènera son enfant faire des études de médecine, de sciences, d'économie et finance, de nouvelles technologies...en Occident ou ailleurs, mais le nègre, à son tour, amènera son enfant étudier dans les pays arabes les histoires de l'antiquité et la langue arabe.

Les blancs ne croient plus aux miracles, mais les nègres s'y attachent. Il suffit qu'une comète traverse le ciel au-dessus d'un lieu de culte pour qu'ils se convainquent de la réception d'un message divin. Pendant ce temps là,...


Et pour comprendre le chaos africain, nous sommes les seuls à porter les prénoms des autres. Je suis le premier parmi ceux. Je porte un prénom arabe, et l'autre un prénom européen, parce que nous sommes mentalement colonisés.

Le fcfa existe toujours parce que les africains apprennent plus les paroles des livres religieux que la géopolitique, la géostratégie, les économies et la finance, les sciences...Nous sommes sous le joug colonial parce que mentalement nous n'existons plus.


Peuple: on nous pisse dessus, ils nous massacrent.

Communauté Internationale, dirigeants africains : silence !!! Ils nous aident !!!


Réfléchir mieux.


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