Voté dans la nuit du 25 mars 2024, par l’Assemblée nationale actuelle dont le mandat a expiré depuis le 31 décembre dernier, selon des observateurs sur place, le nouveau textes suscitent de nombreuses réactions.
Certaines voix estiment qu'il prive le peuple de son pouvoir.
"Les togolais n'ont plus le droit à la parole en ce qui concerne l'élection de leur président. Ils n'ont plus le droit de choisir", dénoncent-t-elles .
Contrairement à la Constitution de la quatrième République qui dispose en son article 59 que le président de la République est élu au suffrage universel, libre, direct, égal et secret pour un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois, la nouvelle indique que ce dernier sera désormais choisi « sans débat » par le Parlement « pour un mandat unique de six ans ».
Face aux critiques, le Président togolais Faure Gnassingbé a demandé aux députés togolais, le vendredi 29 mars soir, de procéder à une relecture de la nouvelle loi constitutionnelle.
Retenons que depuis l'assassinat de son premier Président Sylvanus Olympio, en janvier 1963, le Togo n’a connu que deux présidents, notamment Gnassingbé Eyadéma, ancien soldat de l’armée française porté à la tête de l’Etat à la faveur de l'assassinat du premier président et qui s’y est maintenu jusqu’à sa mort en 2005, puis son fils, Faure Gnassingbé, réélu confortablement en 2010, en 2015 et en 2020.
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