Falikou COULIBALY , le président de l'association des ivoiriens résidant en Tunisie a été poignardé à mort par un groupe de jeunes tunisiens , dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 décembre , à la Soukra , un quartier de la banlieue nord de Tunis .
Cet acte a suscité la colère de la communauté subsaharienne qui le qualifie de "raciste " .
Selon des témoignages , le quartier Najmata , où s'est passé l'événement est reconnu pour ses atrocités contre des ressortissants de l'Afrique subsaharienne . L'on se souvient de la bastonnade au gourdin à la veille de l'Aïd El Kebir de trois femmes ivoiriennes . Pourtant , l'une d'entre elles portait une grossesse de cinq ( 5 ) mois .
Des ressortissants de l'Afrique subsaharienne se plaignent régulièrement des violences à caractère raciste et xénophobe qu'ils subissent dans ce pays membre de l'union africaine ( UA ) . Et la mort de Falikou ne fait que révéler l'acuité de la situation malgré l'adoption en octobre dernier , d'une loi anti- raciste par le parlement .
La communauté subsaharienne , par le biais de différentes organisations exige la justice car " trop c'est trop ! "
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