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"Pas de repentir" : Le chauffeur de bus incendié en Italie ne regrette pas son acte


Ousseynou Sy , le chauffeur italien d'origine sénégalaise qui a incendié son bus avec une cinquantaine d'enfants pour protester contre la mort des "migrants dans la mer méditerranée " , ne regrette pas son acte .



Le conducteur italien d'origine sénégalaise qui avait incendié son bus avec 51 collégiens à bord à Lombardie , au nord de l'Italie , ne regrette pas ce qui s'est passé . " Repentir ? Pas de repentir . C'était quelque chose que je devais faire . Et que je referais une centaine de fois " , a-t-il déclaré devant des juges .


Selon certaines sources , l'auteur de l'incendie du bus aurait exprimé son indignation face à la " colonisation" de l'Afrique et "l'exploitation" de ses richesses par des "européens" qui obligent des Africains à émigrer et "mourir en Méditerranée".


" Pourquoi ai-je fait ça ? Pour envoyer un signal à l'Afrique . Les africains doivent rester en Afrique " , a-t-il justifié .


"Je ne voulais faire de mal à personne", a assuré le chauffeur d'origine sénégalaise Ousseynou Sy .


La vie de Ousseynou s'annonce néanmoins très pénible en prison .

"Après l’attaque du bus et son arrestation, les portes de la prison de San Vittore (Milan) lui ont déjà été ouvertes. Là, il fut accueilli par les autres prisonniers avec des œufs et des oranges. Un jet dense contre sa cellule. Les prisonniers ne lui ont pas permis de fermer les yeux. Il est dans le cinquième rayon, celui des protégés, des prisonniers qui ne peuvent être avec les autres. Dans le code pénitentiaire, ceux qui frappent les enfants sont passibles d’une peine « accessoire » qui est consommée dans leurs relations quotidiennes avec les autres détenus. La règle ne change pas pour Sy qui a dû faire face à cette réalité. Il se présente dans sa cellule avec une chemise binaca et un jean. Sur une chemise à carreaux. Ses tongs sont à ses pieds. Comme l’a rapporté le Corriere, ses vêtements, ceux qu’il portait dans le bus, ont été partiellement brûlés. Le dernier signe d’une journée de folie qui a peut-être marqué à jamais la vie de 51 enfants et de leurs enseignants" , a indiqué le média italien Il Giornale .



NB : Libre Magazine n'est pas responsable des contenus diffusés par ses contributeurs .




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