"La pire des choses, ce n'est pas la méchanceté des gens mauvais, c'est le silence des gens bien.
On ne donne pas la parole à quelqu'un, quelqu'un arrache la parole. C'est pour vous dire ceci : si vous allez dormir dans votre case-là, et vous croyez que y a quelqu'un qui va se lever parce que vous êtes fatigués, offrir sa tête à lui pour que vous quittez de votre fatigue là et se débrouiller là : vous avez menti, y'aura personne. Et c'est comme ça que ça se passe. Ca se passe parce qu'on regarde l'autre. On se dit qu'il faut que les autres là fassent quelque chose. Les autres, c'est qui ? C'est l'histoire des souris qui se rassemblent pour lutter contre le chat et la plus intelligente des souris a dit « Moi, j'ai trouvé. On va le mettre une clochette au coup, et chaque fois qu'il s'approche, ça sonne et on fuit. » Tout le monde applaudit. On arrange la clochette, on trouve personne pour aller mettre. (rires)
On ne libère pas un homme, un homme se libère. Seul l'esclavagiste ne devient pas libertin du jour aux races humaines : ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai que la France peut dire allez-y , vous êtes libres. Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai que la France veut notre bien : c'est pas vrai. Mais elle a raison, parce que notre situation actuelle profite à ses intérêts. C'est humain. Notre bonheur ne peut pas venir de ceux qui ont profité de notre esclavage, de ceux qui ont profité de notre état de dépendance. Ce n'est pas vrai. Et c'est pourquoi j'ai écrit chaque fois que la France dit que quelqu'un est bien, cette personne là est bien pour la France. C'est clair là. C'est humain. Si vous dépendez des intérêts de la France, la France vous couronne. Maintenant, est ce que vous défendez vos propres intérêts à vous ? Ça , c'est autre chose. Est-ce que vous dépendez des intérêts de votre propre peuple? Ça c'est autre chose. Est-ce que vous défendez les intérêts de la France ? Dès que vous défendez les intérêts de la France, elle est en droit de vous faire académicien, pape, machin truc. Tout ça, c'est son droit. Il faut pas se leurrer. Il faut être clair. On dit en politique les amitiés, les relations les plus bonnes se font dans l'intérêt comme le feu se jette dans la mer. C'est comme ça en politique. C'est une question d'intérêts. C'est pas une question d'amitié. On n'aime personne. Nous sommes tous noirs : tu as beau te maquiller, devenir luisant, c'est pas ça. Ce n'est rien aux yeux des français, tu es un noir, tu es un colonisé. C'est tout. Et si tu défends leurs intérêts, ils te supportent, point !!! C'est pas plus compliqué là. Aujourd'hui, elle est là pour dire la francophonie, la maçonnerie, la machine truc... C'est des histoires. C'est une question d'intérêts. Personne ne nous donnera la liberté. Personne ne nous donnera l'indépendance. Le voleur qui nous vole a raison, c'est vous qui avez tort de vous laisser voler. C'est tout.
Vous, qu'est ce que vous faites ? "
Kommentare