top of page
Photo du rédacteurLIBRE MAGAZINE

Mort de Falikou COULIBALY : Des subsahariens insistent sur le caractère raciste de l'acte

Dernière mise à jour : 18 mars 2019

Victime de " vol avec violences ayant entraîné la mort " , le 23 décembre 2018 , la mort de Falikou Coulibaly relance le débat sur le racisme en Tunisie .

Tandis que des Tunisiens " mettent en garde contre les amalgames " , de nombreux subsahariens insistent sur le caractère raciste de l'agression .

Dans un communiqué , l'association des Tunisiens en Côte d'Ivoire a mis en garde contre les amalgames qu'a engendré la mort de Falikou Coulibaly . " Le crime qui a endeuillé la famille de feu Coulibaly aurait également pu frapper n'importe quel citoyen Tunisien " , a précisé le communiqué .


Si à l'instar d'autres tunisiens , l'association refuse d'attribuer un caractère raciste à l'agression de Falikou , des subsahariens maintiennent la circonstance aggravante de racisme .


Et pour cause : Selon des témoignages , le quartier Najmata , où s'est passé l'événement est reconnu pour ses atrocités contre des ressortissants de l'Afrique subsaharienne . " Des agresseurs identifient l'origine de leurs victimes avant de passer à l'acte " , a indiqué une résidente du quartier .


L'on se souvient de la bastonnade au gourdin à la veille de l'Aïd El Kebir de trois femmes ivoiriennes . Pourtant , l'une d'entre elles portait une grossesse de cinq(5) mois .


Des ressortissants de l'Afrique subsaharienne se plaignent régulièrement des violences à caractère raciste et xénophobe qu'ils subissent dans ce pays de l'union Africaine ( UA) . Et la mort de Falikou ne fait que révéler l'acuité de la situation malgré l'adoption en Octobre dernier , d'une loi anti-raciste par le parlement .



" En moins d'une semaine , il y'a eu trois ( 3) agressions d'ivoiriens dans ce quartier - là . Avant Monsieur Coulibaly Falikou , il y'a eu deux(2) autres agressions d'ivoiriens dans ce quartier en question " , a déclaré Felicia Kouassi , chargée d'affaires à l'ambassade de côté d'Ivoire en Tunisie .


La justice doit être faite . Au lieu de faire passer des conséquences pour des causes , il faut résoudre le problème à la source car " trop c'est trop " .

" C'est un racisme qui n'est pas assez reconnu , mais c'est bel et bien du racisme " , a affirmé un étudiant subsaharien en Tunisie .


@La rédaction libre magazine

109 vues0 commentaire

Comments

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating
bottom of page