Refoulement, rétention, detresse, peur...c'est le quotidien des ivoiriens en Mauritanie, depuis la semaine passée, a-t-on appris de sources concordantes.
Ils sont victimes d'arrestation et de refoulement.
"Depuis la semaine dernière, on ne dort plus. Les policiers pénètrent dans les domiciles pour arrêter et refouler à Gogui, à la frontière avec le Mali. Or, il y a un accord entre les deux pays sur la liberté de circulation des biens et des personnes. Signée le 16 mars 2014, cette convention stipule la suppression du visa d'entrée entre les deux pays ainsi que la carte de séjour", a témoigné un ivoirien, ce mardi 04 mars 2025, depuis Nouakchott.
Ces expulsions ont entraîné des "situations de detresse", selon une source .
"Je suis nourrice. Nous sommes en Mauritanie ici. Actuellement, les ivoiriens vivent une situation pas possible[...] Le mercredi nuit, [...]Quand j'étais avec mon bébé, c'est comme ça qu'ils ont frappé à la porte. Les garçons sont partis ouvrir la porte, c'était la police. Arrivée là bas, ils ont demandé s'ils ont carte de séjour. Ils ont dit Non[...]. Ils(les policiers) ont dit montez dans la voiture . Ils ont pris cinq(5) personnes", a dénoncé une ivoirienne dans un SOS lancé sur les réseaux sociaux.
Notons que le franc cfa est assez faible face à l'Ouguiya, la monnaie mauritanienne.
Un(1) Ouguiya est égal à plus de dix(10) francs CFA.
Mais, la communauté mauritanienne est fortement présente en Côte d'Ivoire. Beaucoup d'entre eux vivent sans carte de séjour, notamment dans les zones rurales.
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