"Telle mère, telle fille", pourrait-on dire de Mariam Sangaré Tatadeni . Ambassadrice des enfants de la rue, battante, courageuse et talentueuse, avec une voix limpide, celle qui a fait de nouveaux clips et chanté avec plusieurs stars de la musique malienne (Baba Niame Camara, Djeneba Seck, Aguib Che et Ami Yerewolo) est bien sur les traces de sa mère feue Tata Diakité.
" Ma musique est une sorte d'hommage à ma mère. Je suis née d'une mère artiste bien connue dans le monde musical. Ma mère feue Tata Diakite, avant sa mort, avait réussi à développer une magnifique musique WASSOULOU marquée par le Kamélé N'goni, et accompagnée par des Yabara (Shékéré), Karigna (sorte de reko-reko), Djembé, calebasse, guitare, batterie, basse,...
Durant toute sa carrière musicale, elle a appelé à l'amour, au respect, au pardon, à la solidarité et à l'acceptation de la volonté de Dieu.
Je m'inscris dans cette logique. Je chante essentiellement ce que je ressens à l'écoute de ses morceaux de musique. Je l'adapte à notre temps",déclare l'étoile naissante de la musique malienne .
Avec des titres comme "Den Missen", "Djiguiya", "Djarabi" ou "Kônô kan Bôra", Tata Diakite a eu un grand succès en Afrique (prix des meilleures ventes en 1998). Mais, cette gloire n'a pas duré . Elle est décédée le 24 janvier 2003, des suites des séquelles d'un violent accident de la route, laissant ainsi Tatadeni qui prendra sans doute la relève.
Elle organise un concert , ce 19 septembre, à l'espace culturel Exodus de Bamako, du côté de Ibiza , pour la nuit de wassolo , à partir de 21 h, afin de venir en aide aux enfants de la rue .
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