" Carton Noir " a été arrêté lors d'une séance vidéo dans laquelle il filmait des policiers entrain de " racketter " la population dans la ville de Korhogo .
De la DST à la maca , Carton Noir n'aurait pas échappé aux tortures des autorités ivoiriennes . Il vit aujourd'hui avec de nombreuses blessures et cicatrices sur son corps , surtout son visage .
Les internautes ivoiriens vivent quotidiennement cette situation de " chasse à l'homme " de la part des autorités sur les réseaux sociaux .
" Nous ne sommes plus libres de nous exprimer . Il est plus facile aujourd'hui de se retrouver en prison pour avoir critiquer les abus du pouvoir que pour d'autres raisons comme le vol , l'escroquerie , ...
Elles ( les autorités ) arrêtent les gens au nom de la loi . Or , elles ne les jugent jamais . C'est une façon de faire taire les gens par les menaces et intimidations .
C'est tellemnet difficile de vivre cette situation qui nous prive de notre liberté . Hum , mais , on va faire comment .
J'ai beaucoup de choses à dire . Toutefois , j'ai peur de me retrouver en prison à l'image des autres . Ne mettez pas mon nom svp " , déclare un internaute .
L'article 9 de la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 : " Nul ne peut être arbitrairement arrêté , détenu et exilé "
L'article 5 de la même loi : " Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. "
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