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France : les demandeurs d'asile obligés de consommer seulement dans les commerces équipés d'un TPE ?



Il s’agirait de limiter le coût des retraits pour l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration . Mais , la décision inquiète de nombreuses personnes .


Selon une source qui se réfère à un e-mail des directions départementales de la Cohésion sociale (DDCS) reçu par des responsables des structures d'hébergement concernant les évolutions à venir de la carte d'Allocation des Demandeurs d'Asile (ADA) ,"à compter du 5 septembre, la carte qui sert aux demandeurs d’asile leur allocation deviendra une carte de paiement uniquement. Elle ne permettra donc plus à un demandeur d’asile de retirer de l’argent liquide d’un distributeur de billets.


La carte dans sa nouvelle fonctionnalité permettra de réaliser gratuitement 25 paiements par mois dans tous les commerces équipés d’un terminal de paiement électronique (TPE). Au-delà le retrait sera facturé 50 centimes. Il s’agit de limiter les retrait qui ont un coût pour l’Ofii.

Un demandeur d’asile ne pourra cependant pas effectuer de paiement par Internet avec cette carte.


Ce n’est pas une carte de crédit avec débit différé. Le demandeur d’asile ne pourra utiliser que le solde disponible sur son compte-carte.


Les demandeurs d’asile déjà en possession d’une carte de retrait n’auront pas à changer de carte, le changement de modalité de la carte se fera automatiquement début septembre. Le solde restant sur les cartes de retrait basculera sur la carte de paiement le 6 septembre.


De nouveaux dépliants ADA traduits en plusieurs langues vont être distribués ainsi que des courriers d’accompagnement de la carte (traduits en plusieurs langues également).


Des SMS informant le demandeur d’asile du changement de modalité de la carte seront envoyés début août, à la mi-août et début septembre avant le premier versement."


Une décision critiquée par de nombreuses personnes . " On ne pourra plus payer nos courses au marché où nous achetons la plupart de que nous mangeons . Au marché , on ne prend pas de carte . Nous serons également privés des titres de transport . On n'aura plus accès à beaucoup d’éléments de notre survie " , s'inquiète Abdul , un demandeur d'asile soudanais .


© Rédaction Libre Magazine

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