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DÉLINQUANCE A PARIS BARBES : Un RÉDACTEUR LIBRE MAGAZINE SE FAIT VOLER SON TÉLÉPHONE

Dernière mise à jour : 22 janv. 2019



Ce vendredi 18 Janvier 2019 a été triste pour notre rédacteur à Paris. Les faits : Ce matin , j'ai pris ma camera pour rejoindre la porte de la chapelle où se trouvent de nombreux jeunes à la recherche de protection .

Il était 12 heures . Outre ceux de la porte de la chapelle , Libre Magazine devrait interviewer des jeunes à Barbes . Tous ces entretiens visaient à permettre au grand public de mieux comprendre les conditions de vie de ces jeunes à la rue .

A quelques kilomètres de la gare de métro de Barbes , se trouvait un groupe de jeunes devant un Kiosque. Le groupe était composé d'un jeune d'origine africaine et des maghrébins . Juste derrière eux venaient des policiers . Les autres ont fui . Le jeune d'origine africaine n'a pas échappé . Après des échanges avec lui , les policiers l'ont "menotté" et envoyé dans leur véhicule .

J'ai commencé à filmer la scène . Un policier m'a interrogé : " que faites-vous avec cette caméra ? " Moi : " Je filme pour un magazine. "

Le policier : " de quel magazine s'agit - il ? " Moi : " Libre Magazine " Le policier : " OK . Bonne journée " Moi : " Merci "

Je suis allé plus proche de la scène pour mieux la comprendre. J'ai interrogé les policiers : " Que s'est-il passé s'il vous plait ? " " Rien " , m'ont-ils répondu. Ne pouvant pas aller sans avoir les raisons de l'arrestation , j'ai rejoint les autres jeunes .

A la question de savoir ce qui s'est passé , ils m'ont répondu: " C'est toujours comme ça . Nous , africains , tunisiens , marocains sommes toujours victimes d'arrestations ici en France ;" La majorité d'entre eux a au moins une trace d'arme blanche sur son corps . ¨ Pour vérifier cette information , j'ai questionné le gérant du kiosque . Il a déclaré : " Je ne sais pas car j'étais occupé . Mais , ils font trop de bagarres ici . "

Après avoir noté ces informations , je me suis orienté vers la porte de Chapelle .

C'est à Marx Dormoy que j'ai constaté le vol de mon téléphone . Je suis retourné dans l'espoir de les retrouver . Mais trop tard ! Ils ont tous disparu .


Malgré la répression policière ,ces jeunes qui ont le visage des mineurs ne cessent pas de faire la loi dans ce quartier parisien. Selon des témoignages , de nombreux kiosques y ont été fermés en 2018 à cause de l'acuité de la délinquance .

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