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Côte d'Ivoire : Un journaliste et des militants de la société civile arrêtés


marcel dezogno journaliste arrêté par la police  -- Sources : 2cminfo.net
marcel dezogno journaliste arrêté par la police -- Sources : 2cminfo.net

Répondant à une invitation de la Commission électorale indépendante (CEI) ce mardi 23 juillet , la délégation conduite par le coordonnateur de la coalition des indignés de Côte d'ivoire (CICI) dont un journaliste a été arrêtée et conduite à la préfecture de police sise à Abobo.


Après l'annonce du report d'une manifestation prévue pour ce 23 juillet devant les locaux de la CEI pour exiger sa réforme conformément à l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) , le coordonnateur des indignés M. Samba David a reçu une invitation par message téléphonique , du secrétariat de la CEI pour une rencontre sollicitée depuis le 4 juillet .


« Bonjour M./Mme. En réponse à votre demande d'audience datée du 4 juillet 2019, la CEI a l'honneur de vous informer qu'elle se dispose à recevoir votre délégation qui devra être composée de 6 membres au plus, demain 23 juillet 2019 à 10h. Le Secrétaire permanent de la CEI ». Ainsi, se présente le message d'invitation.


C'est à cette invitation qu'à répondu Samba David et 5 autre personne y compris le journaliste du quotidien «Le Temps '', Marcel Dezogno. À leur arrivée, ils ont été cueillis par l'impressionnant dispositif mis en place depuis des jours plus tôt pour contenir toute manifestation visant la CEI.


« Ils ont blagué Samba David et son équipe, leur faisant croire à une belle issue de leur revendication, en discutant avec eux, et non en faisant un sit-in. C’est en répondant à ce beau rendez-vous de discussion historique qu'ils ont été kidnappés , y compris le journaliste » , s’est indigné un proche de Samba.


Dans un rapport publié le 11 février 2019 , Amnesty international s'alarmait sur la situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire. « les réunions pacifiques [à l’initiative d’]organisations de la société civile et [de] groupes d’opposition sont régulièrement interdites et dispersées par la police et la gendarmerie, qui font usage d’une force excessive », a noté Amnesty dans son rapport, citant le cas d’une manifestation de mars 2018 dont 40 participants, parmi lesquels un responsable d’un parti d’opposition, ont été arrêtés.

« Les lois liberticides sont utilisées pour réprimer les opinions dissidentes avec, par exemple, des peines de prison pour la diffamation, pour la divulgation de fausses informations, pour les troubles à l’ordre public. On a recensé depuis quatre ans et demi, 17 détentions de journalistes et de blogueurs en Côte d’Ivoire, c’est beaucoup » , a indiqué également le rapport .


© Rédaction Libre Magazine

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