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Côte d'Ivoire: Un contrôle routier a viré au drame

Photo du rédacteur: LIBRE MAGAZINELIBRE MAGAZINE

Le contrôle a viré au drame.

L'affaire s'est passée dans la sous préfecture d'Iboguhé, département d'Issia, région du Haut Sasandra, au centre ouest du pays.


Un jeune circulant à moto est mort après un refus d'obtempérer. La victime tentait d'échapper au contrôle routier lors de l'accident, selon des sources.


L'auteur d'une vidéo accusatrice des forces de l'ordre serait mis aux arrêts, depuis le dimanche 23 février 2025, pour "diffamation et atteinte à l'image de la gendarmerie nationale".


Aucun communiqué de la part de la gendarmerie pour l'instant.


"Les forces de sécurité extorquent régulièrement et ouvertement de l’argent aux barrages routiers dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Ces barrages routiers, mis en place en principe pour lutter contre l’insécurité résultant des incursions transfrontalières et des actes de banditisme, sont devenus une entreprise lucrative et criminelle pour les militaires et les gendarmes, dont les exactions menacent les moyens de subsistance et le prix des denrées alimentaires", a publié HRW, le 01 juillet 2013, sur son site internet.


Les efforts menés par les autorités pour lutter contre l’extorsion de fonds ont amélioré la situation.


Une unité de lutte contre le racket et un numéro vert sont mis à la disposition de la population pour signaler en anonymement.


Des agents de la gendarmerie nationale ont été sanctionnés pour "délit de racket", à Gorodi, dans la sous-préfecture de Guessabo, département de Zoukougbeu, dans la région du Haut Sasandra, suite à une alerte publiée le vendredi 19 août 2022, par un responsable de l'association pour la défense de la dignité humaine qui dénonçait le prélèvement d'une "taxe de sécurité" dans des marchés et boutiques.


Mais, le phénomène profite de l'ignorance de la population pour s'imposer.


Un "laissez-passer" hebdomadaire est délivré à des conducteurs d'engins "sans papiers" pour leur permettre de circuler.


"Ils ont des caissiers dans chaque village pour encaisser", selon des témoignages.


Or, cette pratique dont le coût varie d'une localité à une autre est illégale. "C'est un arrangement entre la population et des éléments de la gendarmerie", a indiqué lieutenant-colonel Diarrassouba.


Étant donné qu'elle n'est pas reconnue par tous les agents, certains en profitent pour "racketter" la population.


"Le laissez-passer, c'est pour une zone précise. Celui de Guessabo ne peut pas passer à Zoukougbeu. Parfois, quand ils veulent prendre de l'argent, ils se présentent comme des agents de l'escadron de Daloa. Ils cherchent tous les moyens pour prendre de l'argent, même sur les pistes de nos champs. Leur donner de l'argent peut-il régulariser notre situation ou nous protéger?", fustige un habitant de Detroya.


Ce racket constitue une entrave à la libre circulation des personnes et des biens. 

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