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En tout cas, c'est ce qu'a dénoncé L'Association pour la Défense de la Dignité Humaine (ADDH), dans une publication, sur sa page facebook, ce 19 février 2025.
"À l'image d'autres associations de la société ivoirienne, l'Association pour la Défense de la Dignité Humaine (ADDH) a appris par voie de presse l'inscription de l'ordonnance n°2024-368 du 12 juin 2024 relative aux organisations de la société civile à l'agenda de l'assemblée nationale sous le numéro 170 B, en vue de sa ratification prévue pour le 10 mars 2025.
Or, cette ordonnance est contestée par plusieurs organisations de la société civile ivoirienne qui dénoncent les atteintes aux libertés de réunion et d'association pacifiques prévues aux articles 20 de la constitution ivoirienne du 08 novembre 2016 et de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.
L'ordonnance fait des organisations de la société civile le prolongement de "l'administration publique". Par exemple, elle ne reconnaît pas une partie des organisations de la société civile en tant qu'organisation non gouvernementale. " L'article 1 de l'ordonnance définit une Organisation Non-gouvernementale (ONG) comme" tout groupement de personnes physiques et/ou morales, apolitique et à but non lucratif, créé par l'initiative privée, de façon permanente en vue d'exercer sur le territoire d'au moins deux États, une activité d'intérêt général de solidarité ou de coopération bénévole pour le développement économique, social, environnemental et culturel des populations."
En outre, elle permet l'ingérence de l'administration publique, remettant en cause l'indépendance des organisations de la société civile (articles 8, 22, ... de l'ordonnance).
Eu égard à tout ce qui précède, en tant qu'une organisation Non-gouvernementale de la société civile (article 20 de la constitution ivoirienne de 2016) composante de l'expression de la démocratie en Côte d'Ivoire(article 26 de la constitution ivoirienne de 2016), l'Association pour la Défense de la Dignité Humaine (ADDH) rejette cette ordonnance et en appelle au respect du droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques garanti par l'article 20 de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 en ces termes : "Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques."
Notre mission, défendre la dignité humaine !
Le bureau exécutif de l'Association pour la Défense de la Dignité Humaine (ADDH)", a dénoncé l'organisation.
Rappelons que plusieurs autres organisations de la société civile "ont plusieurs griefs contre cette ordonnance".
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