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Côte d'Ivoire: la Fesci accusée d'avoir refusé à des étudiants l'accès à leurs résidences en cité




Les étudiants nouvellement admis en résidence par le CROU d'Abidjan se seraient vus refuser l'accès à leurs chambres , la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI) estimant que leurs "résidences sont déjà habitées" , selon des témoins oculaires .


''Je me prénomme Alice... J'ai été admise à la cité universitaire Mermoz. Je suis allée dans ma chambre, les fesciste m'ont dit niet et que si j'y remets les pieds, je serais battue. Je suis repartie à l'administration, la directrice locale, de connivence avec les fescistes m'a conseillée de payer de l'argent aux fescistes (sûrement qu'elle y a sa part !). Là encore, je dis niet et elle dit ne pouvoir rien faire pour moi. Comme j'ai un oncle qui est aussi dans l'administration et qui est son supérieur hiérarchique, il appelle la directrice en question pour la sermonner et là, elle donne ordre de m'affecter dans une chambre de sorte que j'ai pas de problème avec la Fesci. On m'affecte effectivement dans une nouvelle chambre. J'y aménage. Ce soir, je reçois la visite de la Fesci me disant qu'elle va m'envoyer une ''amazone'' qui sera titulaire de ma chambre, une chambre qui m'appartient et que je vais moi-même payer. Je dis niet car je ne peux l'accepter et d'ailleurs, mes cours exigent une concentration qui ne me permet pas d'être dérangée continuellement par des fescistes. Peu de temps après, ils reviennent casser ma porte et jettent mes bagages dehors pour installer leur ''amazone'' dans ma chambre. Ils n'ont pas manqué de me violenter.'' À l'heure où j'écris ces lignes, cette jeune fille est dehors, avec ses bagages pour une chambre dans laquelle elle a été affectée. Et comme Alice, ce sont des centaines voir des milliers d'étudiants et d'étudiantes qui sont violentés, molestés, chassés, incapables de rejoindre leur chambre, obligés de payer des sommes colossales et ou d'accepter d'accueillir des gens à eux imposés par la Fesci. Ça se passe dans toutes les cités universitaires (Campus, Mermoz, Cité rouge, Riviera 2) avec la complicité des directeurs de cité et de logement. Partagez cette publication afin que cette mafia prenne fin. Il faut que le ministre de l'enseignement supérieur, le premier ministre et le président de la république soient informés de ce qui se passe sur les cités. Disons non au diktat de la Fesci sur les cités universitaires" , selon les propos relatés par une victime sur les réseaux sociaux .


Une information confirmée par le Comité des Elèves et étudiants de Côte d'Ivoire ( CEECI) , section lagune .


" C'est avec une grande tristesse que le CEECI-LAGUNES s'humecte de la véracité de cette information. Et mieux encore certains étudiants se logent eux même dans l'indifférence totale des autorités compétentes. Dès lors, depuis bientôt trois semaines la Lagune engage des procédures auprès des autorités compétentes pour que ce problème soit réglé , mais en vain. Elle a déposé un courrier de demande d'audience au CROUA1 d'Abidjan afin d'exposer ce problème qui met à mal le bien être des étudiants, jusque là l'autorité en question fait la sourde oreille. Le CEECI-LAGUNES a même déposé une lettre de protestation afin qu'une solution idoine soit trouvée au plus vite à ce problème là encore rien .

Alors nous nous posons la question de savoir, le CROU d'Abidjan caucionne t'il cette injustice ? Cet outil social qu'est le CROU d'Abidjan prendrait t'il plaisir au détriment des souffrances des nouveaux admis en résidence universitaire 2018-2019? Si non, pourquoi laisser des étudiants qui n'ont pas droit aux résidences Universitaires se loger eux même, tandis que ceux qui ont pleinement droit sont laissé sur le carreau ? Doit on alors dire que le CROU d'Abidjan en tant que outil social se moquer t'il du social ? " , a indiqué l'organisation sur sa page facebook .


Contacté par notre rédaction , le bureau national n'a pas voulu s'exprimer , estimant que l'affaire ne relève pas de ses compétences . Nous avons néanmoins contacté un membre de la Fesci . " Cela ne relève même pas du bureau national..... C'est le secrétariat au affaire social . C'est achi faux... La seule chose que je sais c'est que souvent certaines étudiantes acceptent. Nos camarades demandent que les étudiantes acceptent une Amazone comme krambodjai car les filles peuvent pas dormir ensemble avec les garçon qui le plus souvent n'ont pas de chambres , qui sont soit dans les salles d'études , soit dans les terrasses de Mermoz . Ce n'est pas obligatoire c'est pourquoi les camarades demandent pardon avant de le faire et ce n'est ni imposé... Tu peux refuser comme tu veux .

Elles Vivent en cohésion avec les filles et partagent les charges... Mais l'étudiant de maintenant reste de nature méchante. Donc c'est déplorable . Je n'ai jamais vu comme pour la fille . Si la situation veut devenir comme pour elle , la direction saisit le responsable de la section et lui demande de mettre de l'ordre . Et l'étudiant est rétabli dans ses droits... Mais on ne fait pas publicité de ça " , a expliqué ce membre .


©Rédaction Libre Magazine











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