
L'émotion est palpable ce week-end après ce drame qui a coûté la vie à une personne et fait plusieurs blessés, ce vendredi 22 février 2025, à Aboka, sous préfecture d'Iboguhé.
La victime tentait d'échapper au contrôle routier lors de l'accident, selon des sources.
Le début d'un épisode banal en apparence mais qui se soldera par la mort du jeune homme.
Dans une vidéo virale publiée sur les réseaux sociaux, un jeune accuse les gendarmes de l'escadron de Daloa d'avoir provoqué cet accident grave.
Accompagné de deux(2) autres témoins du drame, le jeune a été arrêté. Ils ont été conduits à la section de recherche de la gendarmerie de Daloa. Ils seront présentés dans les prochains jours devant le Procureur de la République près le tribunal de première instance de Daloa. Ils risquent des poursuites pour diffusion de fausses informations, diffamation envers une institution publique et trouble à l’ordre public, selon des sources locales.
Face au commandant de l’escadron mobile 1/2 de Daloa, Traoré Nouhouo, les mis en cause auraient avoué la raison de leur démarche. ‘’En réalité, on ne voulait plus voir les gendarmes dans notre zone’’, auraint-ils confié.
Mais, pour quelles raisons ne "voulaient-ils plus "voir les gendarmes dans" leur "zone"?
Quelles sont les circonstances exactes de l'accident ?
Une enquête devrait être bien sûr ouverte pour tenter de répondre à toutes ces questions.
Une chose est sûre, la population se plaint régulièrement du comportement de certains agents de la gendarmerie.
"Le laissez-passer, c'est pour une zone précise. Celui de Guessabo ne peut pas passer à Zoukougbeu. Parfois, quand ils veulent prendre de l'argent, ils se présentent comme des agents de l'escadron de Daloa. Ils cherchent tous les moyens pour prendre de l'argent, même sur les pistes de nos champs. Leur donner de l'argent peut-il régulariser notre situation ou nous protéger?", fustige un habitant de Detroya.
Selon toute vraisemblance, si la famille de la victime saisit le tribunal militaire d’Abidjan, les gendarmes pourraientt être inquiétés par la justice au motif de "mise en danger de la vie d'autrui" et "homicide involontaire". Sans compter les autres infractions aux consignes(racket).
Alors que les trois témoins de l'accident se trouvent aux mains des forces de l'ordre, plusieurs personnes murmurent dans les villages.
Certainement pour partager la douleur des victimes de ce terrible drame, mais aussi tenter de comprendre ce qui a provoqué l'accident.
"Sur l'axe Issia - Guessabo, nos parents qui ont des engins de déplacement subissent des raquettes illégales de nos c*rps et cette vidéo que vous voyez actuellement n'est que le résultat que Dieu a voulu montrer aux yeux de tous. Je suis de cette localité et je sais de quoi je parle. On se retient de peur d'être enfermé vu que la liberté d'expression n'existe plus", a dénoncé une habitante de la localité.
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