Coup d'État au Mali : Les "troisièmes mandats" sont des coup d'État , selon Umaro Sissico Embalo
- LIBRE MAGAZINE
- 22 août 2020
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Lors du sommet extraordinaire du jeudi 20 août convoqué par le président en exercice de la CEDEAO, Mahamadou Issoufou, et consacré au coup d'État au Mali , le président Bissau guinéen n'a pas tardé à dénoncer les projets de troisième mandat de certains chefs d'État ouest africains .
Lorsqu’il a pris la parole, le vainqueur de la présidentielle en Guinée Bissau a condamné le coup d’Etat qui a eu lieu au Mali. Mais selon le nouvel homme fort de Bissau, la CEDEAO ne doit pas faire dans la justice à géométrie variable. « Quand on doit condamner un coup d’Etat, il faut le faire sans exception », a-t-il tenu à rappeler à ses pairs.
Umaro Sissoco Embalo qualifie les projets de 3e mandat d’anticonstitutionnels et selon lui, l’organisation régionale devrait faire montre de la même fermeté contre les porteurs de tels projets.
Pour le successeur de José Mario Vaz, il s’agissait de jeter des pierres dans le jardin de deux hommes candidats à un troisième mandat et qu’il a accusé tout au long de sa marche vers le pouvoir de l’avoir combattu au bénéfice de son challenger, Domingos Simoes Pereira.
Si ces allusions à peine dissimulées ont fait rire ses homologues , notamment le Nigérian Muhammadu Buhari , les principaux intéressés, Alpha Condé, candidat présumé pour la troisième fois à la présidentielle en Guinée, et Alassane Ouattara, officiellement en lice en Côte d'Ivoire, n'ont guère apprécié la sortie du Bissau-Guinéen.
Alpha Condé a préféré garder le silence, mais Ouattara, lui, a fait part de son mécontentement à son cadet, qu'il a alors nommé "fiston". Loin de se démonter, Sissoco Embaló a répondu qu'il était un homologue du chef de l'État ivoirien comme les autres et qu'il n'y avait "pas de petit pays".
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